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Bio joueur : Barry Greenstein

Petit et modeste, Barry Greenstein n'est pas un homme intimidant ou qui inspire la peur. Mais les joueurs de poker se méfient : le Robin des Bois du poker ne vole pas l'argent des riches ; il vole les pots aux « fish ». Et il le fait depuis qu'il est gosse.

Né et ayant grandi à Scottsdale dans la banlieue de Chicago dans l'Illinois, Barry a appris à jouer aux cartes avec ses parents à un jeune âge. Gin rummy, cœurs, et poker étaient les jeux de prédilection, et Barry était particulièrement doué dans ce dernier. Ses parents l'encouragèrent à développer un jeu calme et analytique, et à l'âge de 12 ans Barry compris vite qu'il pourrait vivre du tapis vert. Un an plus tard il commença à jouer dans des parties à domicile, franchissant les étapes pour engranger jusqu'à 50$ par nuit.

Malgré ses talents de requin des cartes, Barry n'était pourtant pas encore destiné à une carrière de joueur de poker professionnel. Il grandit dans une joyeuse maisonnée où un fort sens de l'intégrité et de conscience des différences étaient encouragés, avec un poker qui n'était lui pas vraiment célèbre pour ses valeurs morales ou son influence positive sur la vie des gens.
En outre Barry avait besoin de plus de sollicitation intellectuelle que le poker ne pouvait alors lui en donner. Après tout c'était un garçon qui avait créé son propre logiciel informatique à l'âge de 15 ans et qui nourrissait des espoirs de devenir docteur pour pouvoir guérir les maladies.

Etudiant doué en mathématiques et informatique, Barry poursuivait ses études à la Bogan High School la journée, et construisait sa bankroll la nuit. Sa routine ne changea guère à l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign, où il décrocha un diplôme en sciences informatiques en seulement trois ans, en même temps que des milliers de dollars en gains de poker jamais avoués.

Barry passa directement de ses études supérieures à un cursus de doctorat en mathématiques, et les dix années suivantes à le réussir, tout en jouant au poker et en continuant de monter son capital.
Peu avant d'avoir terminé ses études, Barry rencontre et se marie avec Donna (désormais son ex-épouse), qui avait trois enfants d'une précédente relation. Et dans l'optique d'obtenir la garde complète des enfants, Barry est avisé par l'avocat de trouver un travail n'impliquant pas le jeu.

Alors Barry abandonne l'école et le poker à plein temps, et déménage avec sa famille dans la Silicon Valley où il rejoint quatre autres personnes dans une start-up connue sous le nom de Symantec. Barry y localise bien vite une bonne salle de jeu, puis s'établit professionnellement dans le design de logiciels avant-gardistes.
Lui et Donna finirent par gagner la garde des enfants, avant d'en avoir deux autres ensemble en 1987 et 1988 (dont Joe Sebock).

En dépit de la négociation d'une clause dans son contrat l'autorisant à terminer son doctorat, Barry choisit finalement une autre voie. La compagnie était trop dépendante de ses compétences pour lui donner le temps dont il avait besoin pour ce faire, il accepta de rester et d'aider à finir le logiciel sur lequel il travaillait, Q&A.

En 1986 Q&A fut nommé produit de l'année dans presque tous les magazines industriels, et à ce jour il reste l'un des accomplissements dont Barry est le plus fier. Le succès de Q&A mit Symantec sur la voie du succès, celui de l'une des meilleures firmes de logiciels informatiques au monde. Cette expérience enseigna également à Barry la maturité, la discipline et la patience dont il avait besoin pour conduire des projets à long terme jusqu'à leur fin...tels que de longues nuits à la table de poker.

Durant ses années californiennes, Barry joue au No-Limit Hold'em au Cameo Club a Palo Alto. Les parties boostent son compte et aident à faire vivre sa famille. Mais à la fin des années 80, cet argent commence à servir une cause plus sérieuse, lorsque Donna est diagnostiquée avec de multiples scléroses, et que leur fille Melissa commence à souffrir de problèmes de foie si sévères qu'ils nécessitèrent finalement une transplantation.

Barry commence à passer de plus en plus de temps aux tables, revenant au cycle travail/poker de ses jeunes années, à l'exception des heures les plus folles.
Ce train-train dure jusqu'en 1990, lorsque Barry quitte Symantec. Incapable de voir une justification à passer tant de temps loin de la table de poker lorsque l'argent rentrait bien, et avec le besoin d'un travail lui offrant la liberté de passer du temps avec sa famille, l'homme de 36 ans laisse ainsi finalement de côté son logiciel pour se poser sérieusement aux tables.

En se goinfrant 12 heures par jour dans les parties du Cameo Club, quasiment tous les jours, la bankroll de Barry gonfle rapidement. Et avec ses compétences. Bien que ces petites parties étaient son gagne-pain, en 1992 il décide d'entrer dans son premier tournoi, le WSOP Main Event à 10 000 $ de Las Vegas.

Encouragé et nullement impressionné par une structure à 36 joueurs payés et voyant sur la ligne de départ d'authentiques pros tels que Johnny Chan, Todd Brunson, Bobby Baldwin et Berry Johnston, Barry trace son chemin et se classe 22ème pour un gain de 8 080 $.

C'est à peu près à cette période que lui et Donna décidèrent de prononcer leur divorce, avant qu'au terme d'une bataille de trois ans Barry ne gagne la garde totale de leurs enfants.
Durant cette période difficile, Barry rencontre la joueuse vietnamienne Mimi Tran, avec qui il conclut un pacte : Barry lui proposa de lui enseigner le poker en échange de leçons de vietnamien, qu'il espérait utile pour pouvoir communiquer avec plusieurs joueurs vietnamiens contre lesquels il avait pour habitude de jouer.

Les années suivantes, Barry continue ses parties de No-Limit Hold'em et commence également à jouer au Limit Hold'em, marchant sur la table dans des parties de cash game à travers la Californie et Las Vegas, et se construisant une réputation de l'un des meilleurs joueurs au monde. Il continue de participer à des tournois payants durant les années 90 mais sa grosse percée ne survint pas avant 2003, lorsqu'il remporta l'épreuve de Seven-Card Stud à 1 million de $ de Larry Flint au Hustler Casino.

C'est après ce tournoi qu'il fit sa première donation majeure pour son association caritative Children Incorporated. Barry était impliqué dans le caritatif depuis quelque temps, aidant de nombreux enfants aux Etats-Unis à travers cette organisation, et emmenant ses enfants les rencontrer. Mais avec son gain du Hustler, il décida qu'il était temps d'amener sa philanthropie au niveau supérieur : il offrit ainsi une grosse part des 770 000 $ de sa première place à l'association.

Depuis Barry est rentré dans l'argent de dizaines de tournois et a légué des millions de dollars à une myriade d'associations caritatives, dont Children Incorporated et Guyana Watch, l'association préférée de son camarade pro Victor Ramdin. Mais au fur et à mesure que les années passèrent et que le poker se développa, Barry réalisa qu'un changement était nécessaire s'il voulait se garder à flot financièrement et ainsi pouvoir continuer à donner ses gains. Alors il imagina une solution plus durable.

« Je donnerai mes gains nets des tournois à la fin de chaque année » dit Barry à PokerListings.com en 2006. « Jusqu'à présent, je donnais mon gain à chaque fois que j'étais payé, mais je ne peux me permettre de continuer à faire cela. Je n'avais pas anticipé la croissance et les frais du poker de tournoi. »

Et pour avoir crû, le poker l'eut. Depuis que Barry était entré au Cameo Club pour la première fois, le nombre de parties de cash et de tournois sur la Côte Ouest ont explosé - et les gains de Barry avec.

Au fil des ans, Barry s'est classé payé dans près de 100 épreuves WSOP et une quinzaine de WPT. Parmi ses succès on notera trois bracelets (2004, 2005, 2008) et un titre WPT majeur en 2004. Ses gains en tournois s'élèvent mi-2018 à plus de 8 millions de $.
Joueur régulier dans les parties aux plus hauts enjeux à Vegas et en Californie, dont le Big Game au Bellagio, il est apparu dans plusieurs tournois et émissions télévisés majeurs, tels que les High Stakes Poker, le NBC Heads-Up Championship et le Poker Superstars Invitational.

Barry s'est également fait un nom en tant qu'auteur de poker. Il fut notamment convaincu d'écrire un chapitre pour Super/System 2, la suite hautement anticipée du livre culte de Doyle Brunson, Super/System. Barry trouva l'expérience si plaisante qu'il finit par écrire son propre tome de poker, Ace on the River, qui parle plus du mode de vie d'un joueur de poker professionnel que de stratégie.
Sa marque de fabrique est depuis d'offrir un exemplaire dédicacé de son ouvrage au joueur qui l'élimine dans un tournoi.

Lorsqu'il n'est pas à la table de poker, Barry passe autant de temps que possible avec ses enfants. Il joue au golf et au bridge, va à des dîners et regarde des films, et prend généralement du bon temps avec sa maison et sa famille en Californie. Personnage atypique, Barry passe tout de même aussi du temps dans la peau d'ambassadeur de la Team PokerStars, jouant des tournois et collaborant au design du logiciel de la salle ; il travaille également avec son fils pro de poker Joe Sebok, sur certains projets.

Le jeu de Barry est toujours l'un des meilleurs au monde. Et malgré toujours de nombreuses places payées en tournois chaque année, il est convaincu que le jeu d'un joueur de poker professionnel se détériore inévitablement avec l'âge. Humble avec son talent, honnête à propos de ses faiblesses, il peut pourtant se prouver qu'il a tort. Et s'il le fait, il sera le premier à l'admettre.

Divers et anecdotes

* A sauté une classe à l'école élémentaire
* Possède une société avec son fils professionnel de poker Joe Sebok, nommée GreenBok Productions
* A été le mentor et est sorti avec Mimi Tran
* Donne ses gains nets en tournois à des œuvres caritatives
* A été candidat pour un doctorat en mathématiques à l'Université de l'Illinois
* Ancien développeur de logiciel chez Symantec, créateurs de Norton antivirus
* Auteur d'Ace on the River
* Membre de la Team PokerStars, ayant même aidé à développer le logiciel pour la salle de poker
* A une certaine tendresse pour sa camarade pro Liz Lieu
* Un jeune frère

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Barry Greenstein : « Quand les gens commenceront à me dire que je suis sénile, j'arrêterai »

(27/05/13 - par Thomas Hviid)

Barry Greenstein toujours en forme
Barry Greenstein a toujours la forme.

Depuis 40 ans, Barry Greenstein est le témoin privilégié de l'évolution du poker. Et d'après lui, il a encore largement sa place sur le circuit actuel.

Thomas Hviid, notre confrère de PokerListings Danemark, a eu la chance de rencontrer Barry Greenstein lors de l'EPT Grand Final à Monte Carlo.

Greenstein évoque dans cette interview la législation américaine concernant le poker en ligne, à quel point les WSOP ont changé depuis la victoire de Moneymaker il y a 10 ans, et l'affaire du chantage dont son fils Joe Sebok a récemment été victime.


Que penses-tu du fait que le premier site internet de poker en ligne légal aux Etats-Unis soit lancé dans le Nevada ?

Comme vous le savez, je représente PokerStars, donc nous voulons bien évidemment que le poker redevienne légal aux États-Unis, comme c'était le cas autrefois. Et nous voulons que PokerStars soit présent.

Au final, il semble que ce soit déjà légal, mais disons qu'on s'attendait à ce que soit mis en place un système de licences accordées au cas par cas au niveau fédéral. En parallèle, certains états ont décrété, individuellement, que le poker était légal chez eux, à condition de demander une licence.

Apparemment, ça se passe plutôt bien pour Ultimate Poker, donc on espère vraiment que les gens se rendront compte que le poker n'a rien d'effrayant.

En général, les adversaires les plus virulents du poker sont ceux qui ont des intérêts dans d'autres formes de jeux, les casinos par exemple. Ils veulent à tout prix éviter que les joueurs aillent sur internet, ils veulent les garder dans leurs casinos.

Le fait que Ultimate Poker soient les premiers à se lancer au Nevada, c'est une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise nouvelle, c'est que nous (PokerStars) ne sommes pas impliqués là-dedans. Mais au final, ce qui est important, c'est la position qui a été adoptée.

Je pense qu'il finira par y avoir une loi au niveau fédéral, et à ce moment-là, PokerStars fera une demande de licence qui sera, je l'espère, acceptée.

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"Certains pensent que j'ai fait mon temps. Moi je ne pense pas."
 

Comment abordes-tu les WSOP ?

Je participe aux WSOP depuis 1991, et j'y serai aussi cette année, bien sûr, pour jouer beaucoup d'events et de cash games. Je n'ai pas encore décidé lesquels, mais je verrai au jour le jour quand les WSOP auront commencé.

Je ne prévois jamais grand chose en dehors du Main Event et du Players Championship à 50 000$.

Ces WSOP marqueront le dixième anniversaire de la victoire de Chris Moneymaker. Selon toi, comment les WSOP ont-ils évolué depuis cette époque-là ?

Lors de l'assemblée des joueurs, nous avons fait de notre mieux pour que les WSOP ne soient pas complètement dominées par le No-Limit Hold'Em.

Je pense que nous avons fait du bon travail, en intégrant notamment des mixed games avec du badugi. Nous essayons de suivre les tendances actuelles. Nous avons aussi su nous adapter aux joueurs spécialistes d'internet en proposant plus de tables à 6.

Comment définirais-tu ton rôle dans le poker d'aujourd'hui ?

Mon rôle, c'est celui du vieux qui joue au poker depuis 40 ans. J'espère que cela fait de moi quelqu'un d'utile, de par mon expérience.

D'un autre côté, je suis persuadé que certains pensent que j'ai fait mon temps, que je suis hors du coup, et qu'ils se demandent pourquoi ce vieux croulant s'acharne à leur donner des conseils.

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Joe Sebok, victime d'une affaire de "sextorsion".
 

Moi je pense vraiment que je peux encore apporter quelque chose. Et quand les gens commenceront à me dire que je suis sénile, j'arrêterai.

Est-ce que tu peux nous parler brièvement du chantage dont a été victime Joe Sebok, ton beau-fils ?

Il y a 3 ou 4 ans, quelqu'un a piraté son adresse e-mail et a lu ses messages personnels. Il y avait quelques photos dénudées de sa petite-amie et ils ont essayé de les utiliser pour le faire chanter.

La situation a envenimé et ils sont devenus très menaçants. D'ailleurs, ils s'en sont également pris à d'autres joueurs de poker que je ne nommerai pas.

Vous serez heureux d'apprendre que personnellement, je n'ai pas de photos de moi nu dans mes e-mails, mais je suis sûr que tous autant que nous sommes, nous avons certains e-mails que nous ne voudrions pas voir être rendus publics. Il faut bien être conscient que ce genre de chantage peut arriver à tout le monde.

Joe, contrairement à d'autres, n'avait aucune intention de céder à ce chantage et il a la chance d'avoir un contact au FBI. Ils ont découvert que cette affaire avait bien plus d'ampleur que ce qu'ils croyaient et que ces gars s'en étaient pris à de nombreux joueurs de poker.

Le FBI a pris l'affaire très au sérieux et a demandé à Joe de les mener en bateau en leur faisant croire qu'il allait payer. Ils étaient très arrogants et très agressifs dans ce qu'ils disaient, mais finalement le FBI les a retrouvés.

Au final, l'un deux était vraiment un psychopathe, il a même essayé de faire chanter quelqu'un après avoir été pris.

Joe n'avait pas très envie de témoigner, surtout quand il s'est rendu compte que l'un deux avait 39 ans et était père de famille, mais le FBI lui a fait comprendre que son témoignage était essentiel.

Je n'ai pas lu tout ce qui s'est dit sur internet, mais Joe m'a dit que les gens l'ont accusé d'avoir beaucoup exagéré. Manifestement, ils ne se rendent pas compte qu'il était très important qu'il témoigne pour pouvoir conclure cette affaire.

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Barry Greenstein : de « Robin des bois du poker » à roi de l’argent fictif

(04/02/16 - par Dirk Oetzmann)

Barry Greenstein en 2016

Lorsqu’ils se lancent dans le poker en ligne, la plupart des joueurs commencent par des tables qui se jouent sans argent réel avant de se jeter dans le grand bain.

La légende du poker Barry Greenstein, qui a un jour joué un coup à 1 million de dollars sur un coup de dé lors de l'émission High Stakes Poker, fait plutôt le chemin inverse.

Toujours dans l’impossibilité de jouer au poker en ligne légalement en Californie, Greenstein est passé au poker sans argent réel pour remplir ses obligations contractuelles vis-à-vis de PokerStars.

C’est comme ça qu’il est devenu l’un des plus grands gagnants de l’histoire des tournois à haut buy-in... en argent fictif.

Comment l’ancien « Robin des bois du poker » a-t-il géré la transition ? Nous l’avons retrouvé tout récemment à l'occasion du PCA 2016 pour en parler.

Barry, comment se fait-il qu’on te retrouve aujourd'hui dans un tournoi high roller avec de l’argent en jeu ?

Je ne sais pas si je dois te dire la vérité, mais je vais probablement le faire quand même parce que je ne peux pas m’en empêcher. Comme tu le sais, je ne peux pas jouer en argent réel sur Internet parce que j’habite aux États-Unis.

Barry Greenstein
Pas tout à fait pour l'amour du jeu.

Du coup PokerStars m’a demandé de jouer au moins un peu sans argent, même si ce n’est que 3 à 5 heures par semaine. Honnêtement, c’est assez surprenant de voir à quel point certains joueurs prennent ces parties au sérieux. Ils ne sont peut-être pas aussi bons que ceux qui jouent en argent réel, mais ils sont bons quand même.

Là où c’est vraiment différent, c’est que tu peux souvent checker à la river avec le meilleur jeu, car les joueurs ont tendance à trop essayer de bluffer. C’est un peu ce qu’on retrouve dans les parties à bas enjeux.

Donc je me suis lancé là-dedans et je me suis retrouvé à participer à un tournoi à 1 million, ce qui correspond environ à 5 $ si tu voulais acheter une telle "somme" en jetons factices.

J’ai aussi commencé à participer au Sunday Billion, qui est l’équivalent "pour de faux" du Sunday Million, sauf qu’il y a entre 800 et 900 joueurs. Et puis paf, j’ai gagné une fois, puis une deuxième deux ou trois semaines plus tard.

J’ai vu passer un article qui disait à quel point ils étaient impressionnés que je prenne ça au sérieux. La vérité, c’est que je ne voulais pas faire des cash games, donc j’ai bien dû trouver de quoi remplir les 3 à 5 heures que veut PokerStars.

Je voulais juste tenir assez longtemps. Rien d’altruiste ni de particulièrement dévoué. Juste de la paresse, au fond.

Mais quand tu participes à un tournoi, au bout d’un moment tu veux forcément aller au bout. C’est comme ça que je me suis retrouvé avec deux victoires et deux deuxièmes places.

Si ça m’était arrivé au Sunday Million, ça ferait sûrement de moi l’un des meilleurs joueurs online de l’histoire.

Et comme j’ai l’esprit de compétition, je ne suis toujours pas remis de ces deuxièmes places.

Chris Moneymaker
Un autre célèbre adepte du jeu en "play money".

Ensuite, j’ai participé à un tournoi à 1 milliard et je me suis retrouvé face à Chris Moneymaker en finale.

Il jouait mieux que moi mais j’ai gagné sur un coup de pure chance.

J’ai eu de la chance, mais ça prouve bien que c’est essentiel d’avoir la meilleure main au poker, surtout quand c’est la dernière.

C’est intéressant qu’on retrouve Moneymaker dans ces tournois aussi.

J’imagine qu’il fait ça pour les mêmes raisons que moi.

Il faudrait que j’aille au Mexique ou au Canada pour pouvoir jouer en argent réel sur Internet, alors qu’en live e peux jouer dans mon club à Los Angeles.

Mais je n’ai jamais été extrêmement bon sur Internet, donc ça ne me pousse pas à partir.

C’est différent pour beaucoup de jeunes joueurs, parce que c’est comme ça qu’ils gagnent leur vie. Mais moi je suis bien meilleur en live que sur Internet.

Est-ce que cette expérience t’a fait changer d’avis sur le poker en argent virtuel ?

Je ne crois pas. Ce qui est sympa, c’est que les joueurs sont aussi passionnés que ceux qui jouent en argent réel. Mais si le Sunday Million revient un jour aux États-Unis, je n’hésiterai pas une seconde.

Barry Greenstein
"Je suis bien meilleur en live que sur Internet."

Sinon, on observe la même chose qu’en argent réel : plus les mises augmentent, meilleurs sont les joueurs.

La plus grande différence, c’est qu’ici les joueurs sont beaucoup plus chaleureux.
Il y a quelques moqueries ou commentaires, mais globalement ils sont assez sympas les uns avec les autres et ils sont là pour s’amuser.

Ont-ils un meilleur niveau que ce à quoi tu t’attendais ?

Oui. Le bon côté, c’est que ça me permet de continuer à garder le rythme.

Je ne joue jamais au No-Limit en live dans les casinos où je vais, donc ces gros tournois sur Internet chaque semaine me permettent de rester "en forme".
Ça ne peut que m’être utile.

Avec le recul, le No-Limit Hold’em aurait vraiment dû être mon point fort.
Mais pendant longtemps le Main Event des WSOP était le seul tournoi de NLHE auquel je participais. Je manquais d’entraînement, c’est flagrant.

Puis j’ai commencé à jouer sur le WPT et quelques tournois au Bellagio, juste pour m’entraîner. Et maintenant j’ai ces tournois sur Internet.

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