Et si un évènement tel que la démission de l'entraîneur de l'équipe de football de Marseille Marcelo Bielsa ce week-end arrivait au poker ? Nous avons imaginé plusieurs scénarios.
Le monde du poker et du football possèdent un certain nombre de similitudes. A commencer par des millions de fans, et qui sont naturellement nombreux à suivre toute l'actualité du monde professionnel et de leurs stars.
Ce week-end, le championnat de France de football de première division a connu ce que l'on est en mesure d'appeler un tremblement de terre à son niveau : la démission surprise de l'entraîneur de l'Olympique de Marseille après seulement une journée.
La défaite 0-1 à domicile face à l'équipe de Caen n'en était pas la cause, mais plutôt de profondes divergences avec son équipe dirigeante.
Si le poker n'a jamais vraiment vécu de tel psychodrame, nous avons voulu nous demander quel genre de séisme similaire, imprévu et de telle ampleur, pourrait toucher le monde du poker.
Note : Ceci est un article parodique, les propos ci-dessous sont purement fictifs.
Un November Nine décide d'arrêter le poker
Jeudi 10 septembre : Zvi Stern, deuxième en jetons des November 9 du Main Event des WSOP, prend tout le monde à contre-pied : il ne participera pas à la table finale de novembre.
"Les critiques sur le fait que je prenais trop de temps à la table m'ont touché, mais ce n'est pas la raison pour laquelle je ne participerai pas à la finale.
Le poker me lasse, et je ne me sens pas l'énergie ni la motivation de faire le voyage et disputer la fin de cette partie.
Cela fait quelque temps que l'idée me trottait dans la tête, et malgré ce que penseront beaucoup d'observateurs, c'est le bon moment pour moi.
L'argent n'est pas la priorité dans ma vie, je me contenterai du million de la 9è place."
Stupeur dans le monde du poker, et casse-tête pour les organisateurs, qui décideront finalement de répartir ses jetons entre tous les joueurs, plutôt que de ne voir personne jouer en attendant que le tapis de l'Israélien ait fondu.
Les World Series of Poker reviennent à un calendrier de 10 tournois
Janvier 2016. Alors que tout le monde se remet des repas copieux et arrosés, Ty Stewart, directeur exécutif des WSOP, lance un pavé dans la mare :
"Les World Series of Poker ont toujours été en constante évolution, et cette année celle-ci sera d'une nature un peu différente. Nous avons en effet décidé de revenir à un format plus concentré, avec un programme de 10 tournois seulement pour l'édition 2016.
Les proportions qu'auront prises ce championnat du monde sont devenues telles qu'elles ne font plus suffisamment sens pour le poker, et dépassent surtout nos capacités d'organisation.
Nous avons également fini par penser que trop de tournois diminuaient la valeur des bracelets.
Nous n'excluons par ailleurs pas de re-décider du vainqueur du Main Event par un système de votes, comme lors de la première édition en 1970."
Dans la foulée, Daniel Negreanu déclare sur tous les réseaux sociaux que c'est une décision ridicule, et qu'il ne participera plus aux World Series.
Phil Hellmuth, lui, annonce que son objectif est de remporter tous les bracelets de l'été.
Les WSOP Europe 2018 auront quant à eux lieu... à Plovdiv en Bulgarie.
Alexandre Dreyfus démissionne du GPI et décide de reprendre un club de poker local
Personne n'est à l'abri du burn-out !
Pas même un ultra-motivé Alex Dreyfus, qui exténué par toutes ses responsabilités et surtout une Global Poker League qui aura été un flop, décide de plier bagages, et de revenir à une activité liée au poker beaucoup plus anonyme.
"Je pense avoir fait du mieux que j'ai pu pour sportifier le poker, d'ailleurs que le GPI soit parvenu à organiser un sit-and-go de célébrités à la mi-temps du Superbowl prouve qu'il était possible de voir très grand.
Mais j'ai l'impression d'être arrivé au bout de ce que je pouvais faire, et j'ai maintenant envie de profiter un peu plus de ma vie de famille. Je vais donc rentrer en France, et reprendre le club et l'association Poker@Lyon."
C'est finalement Jamie Gold qui rachètera toute l'entreprise du Global Poker Index, avant que la société ne tombe en faillite moins d'un an plus tard.
PokerStars et Winamax décident de fusionner
La guerre entre les deux plus gros opérateurs de poker sur le marché français n'aura définitivement pas lieu.
Confrontés à une situation de plus en plus difficile après l'échec de la réunification des marchés français, italien et espagnol), les deux salles aux logos rouges décident en dernier recours d'unir leurs forces.
Winastars naît se cette fusion. Le nouvel opérateur jouit d'une situation encore plus monopolistique, face à la seule autre poker room qui aura survécu : Turbo poker.
Michel Abecassis, nouveau PDG du groupe, pète les plombs et augmente le rake (prélèvement) à 30%. L'activité poker en ligne s'écroule, mais les paris sportifs de l'opérateur en profitent : ce sont finalement des centaines de milliers de joueurs qui pronostiquent sur la défaite 1-6 de l'équipe de France en finale de l'Euro 2016 de football, face à l'Islande.