Le film, sorti en 1951 et réalisé par Clyde Geronimi, Hamilton Luske et Wilfred Jackson, est tiré de l’œuvre littéraire publiée en 1965 par le révérend Charles Lutwidge Dogson, vrai nom de l'écrivain britannique et mathématicien Lewis Carroll.
« Toutes les chemins appartiennent à la Reine »
La monarque est évoquée pour la première fois par le personnage du chat du Cheshire. Déçue par le monde fantastique dans lequel elle se trouve, Alice cherche le chemin pour rentrer chez elle. Le chat du Cheshire, cependant, la met en garde : « Tu n'as pas de chemin, tous les chemins appartiennent à la Reine. » Le félin lui indique ensuite un raccourci dans le creux d'un arbre pour aller jusqu'à la souveraine.
Dans la scène suivante, nous voyons l'as, le deux et le trois qui tentent de peindre en rouge des roses blanches, même si les plantes sont alors destinées à mourir. Comme l'expliquent ces cartes, au rythme de la musique, la reine a ordonné des roses rouges et elle a promis la décapitation pour ceux qui ne respectent pas ses ordres.
La jeune fille offre son aide pour aider les cartes à peindre les fleurs. Peu après, cependant, la souveraine arrive avec son imposante suite de cartes-gardes qui défilent dans une parade spectaculaire. La monarque est annoncée par le Lapin blanc, ce chambellan qui court toujours car il est obsédé par le fait d'être toujours en retard : « son impériale altesse, sa grâce, sa sérénissime excellence, sa royale majesté la Dame de Coeur ! »
Le roi consort, qui n'est pas nommé, tapote timidement le Lapin blanc avec son sceptre en forme de cœur, après quoi le dignitaire accepte de préciser : « Et le roi. »
La Reine découvre la supercherie et coupe des têtes
Dans la scène suivante, nous voyons la Reine qui, découvrant la tromperie, déracine le rosier encore dégoulinant de peinture : « Qui ose peindre mes roses en rouge ? Qui ose peindre mes roses en rouge ? Qui a souillé d'un rouge épais mes plus jolis rosiers ? Il faut qu'on punisse les traîtres. On vous coupera la tête. »
Les trois coupables s'accusent les uns les autres et la souveaine décrète : « Qu'on leur coupe la tête ! ». La Reine fait ensuite connaissance avec Alice, défiant la jeune fille à une insolite partie de croquet, une variante du cricket dans laquelle les flamands roses sont utilisés à la place des battes et où un porc-épic sert de balle.
Tout démontre l'évidente incapacité de sa majesté mais celle-ci perd son sang-froid et décide de faire décapiter Alice. Grâce à l'intercession du roi, la jeune fille réussit à obtenir un emploi. Finalement, la petite se retrouve également coupable et elle doit s'enfuir avec les gardes. La reine se lance dans une poursuite endiablée.
A ce moment là, il s'avère que c'est juste un rêve. Alice est ramenée à la réalité par sa sœur aînée : « Allons-y, c'est l'heure du thé. »
Un accueil chaleureux
Quand il est sorti, « Alice au Pays des Merveilles » a provoqué la perplexité du public, habitué aux films à la structure plus linéaire. Il fût finalement réhabilité par les hippies dans les années soixante. En 2010, « Alice in Wonderland » est de retour sur les grands écrans avec le réalisateur Tim Burton et l'acteur Johnny Depp dans le rôle du Chapelier fou.
Ce desssin animé est truffé de symbolique pour le joueur de poker, j’adore !