Lors des tournois de poker les joueurs arborent bien souvent des looks variés et très différents. Petit tour d'horizon, et nous vous proposons aussi quelques idées et conseils quant à la tenue à adopter.
Parfois, il y a tellement de looks différents qu'on en vient à se demander s'il s'agit d'un tournoi de poker ou d'un défilé de mode.
Certains joueurs suivent la mode, d'autres ont leur propre style et cherchent à être originaux à tout prix.
PokerListings décortique pour vous quatre tendances que l'on trouve en tournoi.
Le joueur « masqué »
Mais si, vous le connaissez le joueur "masqué". C'est celui qui essaye à tout prix de cacher les parties de son corps qui risquent de révéler son jeu.
Ce genre de joueurs s'habillent généralement de manière élégante, parfois plus décontractée quand la situation s'y prête. Ils portent le plus souvent des lunettes de soleil et une casquette.
La casquette leur permet de cacher leur visage, qui se retrouve dans l'ombre. Leurs adversaires ont donc plus de mal à déchiffrer leurs expressions.
C'est la même chose pour les lunettes de soleil : les yeux peuvent donner beaucoup d'informations à vos adversaires, ne serait-ce qu'en faisant attention à la direction de votre regard ou à de petits tics.
Les règles des tournois de poker permettent ce genre de choses.
Ce sont souvent des vétérans du circuit qui arborent ce look, ceux dont la carrière s'est construite dans les tournois et les cash games live. Ils ont tendance à faire plus attention à l'aspect psychologique du jeu que les joueurs de la « génération Internet ».
Cette tendance était autrefois extrêmement répandue, mais est aujourd'hui de moins en moins populaire.
Parfois, ce genre de joueurs essayent aussi de couvrir d'autres parties de leur corps, en portant par exemple des écharpes ou des cols-roulés même lorsqu'il ne fait pas spécialement froid. Le but ? Masquer les palpitations au niveau de la jugulaire...
Beaucoup portent aussi des casques afin de s'isoler du bruit extérieur et de mieux se concentrer.
Le joueur « à capuche »
Un style un peu similaire à celui évoqué ci-dessus, si ce n'est que les sweat-shirts à capuche ne sont pas élégants, à la base c'est plutôt un vêtement de sport pour les jeunes.
Le sweat s'est démocratisé dans les années 70 avec l'avènement du hip-hop et le succès de la saga Rocky.
Entre la capuche et les lunettes, le visage du joueur est alors quasiment intégralement dissimulé.
Deux catégories de joueurs aiment les porter : ceux qui, comme les précédents, ont grandi à la table de poker et pour qui l'aspect psychologique est crucial, et ceux qui se sont lancés dans le poker sur Internet et ont gardé un côté un peu « geek ».
Le joueur décontracté
C'est dans cette catégorie que se classe le reste des joueurs de la génération Internet. Bien qu'ils croient qu'il est important de lire leurs adversaires, ils préfèrent se concentrer sur les mises et autres données statistico-mathématiques que sur les attitudes.
Habitués à l'anonymat total d'Internet, ils savent qu'on peut toujours bluffer et qu'il est donc inutile de se couvrir.
Ce style est majoritaire aujourd'hui, car il concerne des joueurs de tous âges. Par ailleurs, ce style leur laisse beaucoup de libertés et permet donc d'inclure de nombreux looks (classe, sportif, etc.).
Le joueur original
Ce dernier style regroupe tous les joueurs qui font tout pour sortir du lot et attirer l’œil. L'idée est d'attirer le regard des adversaires sur leurs vêtements plutôt que sur leur visage.
Si ce genre de costumes farfelus peut effectivement distraire au début, les autres joueurs s'y habituent rapidement et se concentrent ensuite sur l'essentiel : les cartes, le jeu, les attitudes, etc.
Ce groupe peut également inclure les joueuses qui n'hésitent pas à porter de profonds décolletés et des robes assez flatteuses, même si ce n'est pas forcément aussi courant qu'on ne pourrait le croire.
Attention tout de même, cette catégorie n'inclut pas systématiquement tout joueur qui s'habille de manière originale : il peut simplement s'agir d'un joueur décontracté dont c'est le style habituel.
Jose Page