On a beaucoup à apprendre des enfants. Y compris pour le poker. Vous ne me croyez pas ? Alors voyez ces 5 raisons surprenantes pour lesquelles élever un bambin peut notamment vous aider à améliorer votre jeu au poker.
T’es là, au pied des pyramides de Gizeh, à te demander comment les Égyptiens sont arrivés à faire ça.
Et puis tu regardes ta fille de neuf mois qui coure après sa couche sale aux pieds des chameaux, et tout à coup, les pyramides ne te paraissent plus si impressionnantes.
Récemment j’ai écrit un article sur les leçons que j’avais appris en devenant père et comment elles m’avaient aidé dans le poker (voir plus bas).
Neuf mois plus tard, tout va bien. Ma fille est saine et sauve, mais j’ai compris qu’élever un nourrisson de neuf mois était encore plus éprouvant qu’un bébé de cinq semaines.
L’heure est donc venue d’en écrire la suite, parce que je ne manque pas de leçons à partager.
1. Retrouver un Equilibre
Il y a quelque temps, il y avait une pub à la télé dont le slogan était “Bosser, dormir, jouer”. Il paraît que ce serait les trois piliers de l’équilibre. Je crois que celui qui a inventé ce slogan n’a jamais eu d’enfant.
Will Kassouf est devenu l’année dernière le visage (et la voix) le plus connu du poker. Sa performance à l’occasion des World Series of Poker (WSOP) 2016 a fait de lui une star et a permis au poker de faire parler un peu de lui dans les médias grand public.
Mais imaginez être assis à côté de lui. Ce serait comme être assis à côté d’une éolienne géante, qui t’irrite un peu plus à chaque passage.
Passez 12 heures avec Kassouf, et vous finirez dans le même état que ceux assis à côté de Stryker dans Y a-t-il un pilote dans l’avion ?. Maintenant doublez ça, ajoutez l’allaitement, et vous saurez à peu près ce que c’est que d’avoir un bébé de neuf mois.
Ah ça, ils sont adorables. On les adore. Mais ils rendent fous.
Les gens oublient qu’il y a deux parents. En tant que joueur de poker, il y a des chances pour que vous passiez votre temps à jouer au poker, à parler de poker et à étudier le poker.
Prenez les WSOP, par exemple. Comment arriver à se préparer pour gagner un bracelet pendant 6 semaines quand tu as un bébé de neuf mois ?
Trouver le temps de prendre soin de son bébé est une expérience incroyable. Non seulement vous êtes envahi d’hormones qui vous rendent plein d’amour, mais en plus vous comprenez enfin que la vie ne se résume pas au poker.
Prendre du recul par rapport au poker est non seulement bon pour votre couple et votre enfant, mais vous retrouverez les tables de poker avec une fraîcheur et une envie de bien faire inédites.
2. Trouvez vos Valeurs
Quand votre enfant a neuf mois, vous commencez à avoir des visions de sa vie future. Qu’est-ce qu’il portera ? Avec qui il sortira ? Est-ce qu’il voudra jouer au poker ?
Vous comprenez soudain que votre enfant est comme un tout nouvel ordinateur. Il y a le hardware (système digestif, circulation, etc.), et le software (croyances, valeurs, opinions).
Quand il s’agit de programmer les softwares, il est évident que la carte mère est totalement vierge. Et c’est vous qui en êtes responsable.
Eh oui, il y a de grandes chances que votre enfant grandisse avec les mêmes croyances et valeurs que vous, que ce soit à propos de la religion ou du Père Noël.
Avoir un enfant, c’est se lancer dans une introspection. Quelles sont vos croyances, vos valeurs ? Qui vous a aidé à programmer votre carte mère ?
La plupart d’entre nous se trouve pris entre les tweets et les status Facebook, en attendant les likes, sans trop réfléchir à ce qu’on pense vraiment.
Les valeurs se trouvent au cœur de tout ce que nous faisons, et donc de ce que fera notre enfant. Alors quelles sont ces valeurs ? Et surtout, qui voulez-vous que votre enfant devienne ?
Parmi les valeurs essentielles d'Igor Kurganov (photo) se trouve l’entraide. C’est pourquoi il donne toujours une partie de ses gains à des associations caritatives.
Peut-être que vos valeurs les plus importantes sont l’exubérance et la richesse ? Peut-être que vous dépensez beaucoup d’argent dans les vêtements et les voitures de sport ? Alors il y a des chances que votre enfant fasse la même chose.
Alors, voitures de sport ou associations caritatives ?
3. Réapprenez la Concentration
Le ciel azur est rempli de boules de coton. Un oiseau est perché sur un poteau électrique en attendant que la souris ne bouge. Quelques brutes s’attaquent à un jeune avec un bec-de-lièvre.
Mais vous ne voyez rien de tout ça. Vous êtes un robot. Votre téléphone est devenu un cinquième membre et vous passez la journée sur les réseaux sociaux, à épier des “amis” qui ne seront jamais là pour vous, et pour qui vous ne serez jamais là non plus.
Nous ne savons plus nous concentrer. Tout est virtuel, tout est distraction. Et dans le poker, une concentration inférieure à 100 % ne peut appeler qu’un désastre.
Quand vous êtes responsable d’un bébé de neuf mois, la concentration est essentielle. Détournez les yeux pendant une seconde, et il tombe du lit, attrape des ciseaux ou lèche une chaussure.
Et ce n’est pas qu’une question de protection : en concentrant toute votre attention sur votre enfant, vous lui apprenez le pouvoir de la connexion.
Paradoxalement, vous oubliez le monde extérieur, vous ralentissez. Vous appuyez sur pause et le temps s’arrête pendant que vous jouez avec votre bébé.
Et ça, c’est une bonne nouvelle pour votre poker.
4. Améliorer sa Nutrition
L’obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, le cancer, l’ostéoporose et les pathologies dentaires font partie des maladies le plus souvent causées par un régime alimentaire inadapté, selon l’OMS.
Mais vous le saviez déjà, non ?
Le problème, c’est que la nature humaine fait que nous nous pensons immortels. Peut-être que c’est pour nous permettre de ne pas nous confronter à notre déclin.
Nous ne prenons jamais les bonnes décisions, parce que nous ne pensons jamais à la mort. Et la vie d’un joueur de poker est clairement favorable à la négligence, notamment en termes de nutrition.
Jouer en ligne pendant 15 heures par jour avec une seule pause de 5 minutes par heure… Que manger ? Et au casino ?
Comment rester éveillé ? Que boire ?
Mais quand votre enfant commence à manger des aliments solides, tout change. Vous ne penserez peut-être toujours pas à votre mort, mais au moins à celle de votre petit.
Alors qu’on achète tout au supermarché, où tout est plein de sucre et de conservateurs, comment protéger et nourrir son enfant ?
Alors vous faites des recherches, et cela ne vous laissera pas inchangé. Vous voudrez montrer l’exemple pour que votre enfant puisse ensuite servir d’exemple à ses enfants.
Et devinez ce qu’il se passe quand vous mangez mieux ? Vous jouez mieux. Beaucoup mieux.
A lire aussi :
- Joueurs de poker, comment rester en bonne santé ?
- Nutrition : Top 7 des fruits secs et oléagineux pour cartonner au poker
- Poker et nutrition : L'avis des spécialistes
5. Oubliez un peu le poker
J’ai construit une barricade pour empêcher ma fille d’accéder à la cuisine. Elle se compose d’un tapis de yoga, de deux valises et d’un vieux réservoir d’hélium.
Ce n’est pas très esthétique, mais au moins ça l’empêche de partir à l’aventure tel Bear Grylls à l’assaut de l’Everest.
Un bébé de neuf mois ne veut plus être seul, isolé dans un siège auto ou une poussette. Il veut être proche de vous constamment.
Cette pression peut être insupportable. Vous ne pouvez même plus aller aux toilettes tranquillement.
Notre instinct nous pousse à les prendre dans les bras. On assimile les pleurs à la souffrance. Mais les enfants doivent aussi comprendre qu’ils ne vous pas disparaître s’ils ne nous touchent pas pendant une seconde.
Les enfants doivent apprendre l’indépendance, et les parents doivent comprendre que c’est normal qu’ils pleurent. C’est la même chose pour le poker.
Le poker est un jeu qui peut devenir très addictif. Les tournois sont très longs, les sessions aussi.
Or on peut rapidement avoir l’impression de manquer tous les moments importants lorsqu’on est occupé ailleurs.
Mais il faut savoir oublier le poker de temps en temps. Sinon le poker a une emprise sur votre vie, et cela n’est pas sain. Apprenez à laisser le poker de côté, quitte à construire une barricade.
Trouvez quelque chose d’autre à faire, pour que votre approche reste fraîche et brillante.
-----
Ce que les bébés peuvent vous apprendre pour le poker
Selon le dicton on a toujours besoin d'un plus petit que soi. On peut en effet apprendre de tous, et c'est aussi vrai des bébés. Même pour le poker !
Il y a 15 ans, j’assistais à la naissance de mon fils.
Il y a 3 mois, j’assistais à celle de ma fille.
Elle est magnifique. Angélique. Mais elle a fait de moi une boule de nerfs au bord du suicide.
Mais il y a toujours un bon côté : je joue mieux au poker. Et voilà 10 choses que mon bébé m’a apprises (ou rappelées) à propos du poker.
1. Comment se coucher
On est tous passés par là. La première fois qu’on a joué au poker, on voulait voir toutes les mains.
« On sait jamais, au flop ! », vous connaissez.
Avec le temps, nous avons compris que tout l’art du poker est d’apprendre à se coucher. C’est peut-être dommage de ne pas saisir sa chance de jouer avec 7-2 assortis en grosse blind, mais c’est pourtant très important.
Les nouveau-nés sont chiants à mourir. Ils ne font rien d’autre que vous mettre sur les nerfs.
Et parfois, ils bluffent en faisant semblant de sourire alors qu’ils ont des gaz.
Lorsqu’on a un enfant, il faut apprendre à rester immobile.
Il faut savoir rester assis sans bouger, son bébé dans les bras. Comme lorsqu’il faut se coucher au poker.
2. Rester dans un tournoi
Lorsqu’on se lance dans un tournoi, le seul objectif est d’y rester le plus longtemps possible. Phil Hellmuth en est le champion, et c’est pour ça qu’il a remporté 14 bracelets des World Series of Poker (WSOP).
En tant que parent, et il faut dire ce qui est, votre seul objectif est de garder votre enfant en vie.
Ses biberons doivent être stérilisés, il faut les nourrir toutes les deux heures, éviter de les écraser dans le lit...
En arrivant à garder un enfant en vie, on apprend comment « survivre » dans un tournoi de poker.
3. Le long terme
Nous savons tous que les meilleurs joueurs de poker du monde ont acquis ce statut en ayant du succès à long terme.
N’importe qui peut gager de l’argent (ou un titre). Mais s’imposer sur le long terme est ce qui est vraiment important dans le poker.
C’est la même chose avec un nouveau-né. Parfois, sans vision à long terme, la meilleure option semble être de le balancer par la fenêtre. Mais ce n’est pas une stratégie efficace à long terme.
(Note du Traducteur : Humour on précise !)
L’objectif est de tenir assez longtemps pour qu’un jour ce nouveau-né grandisse suffisamment pour qu’il puisse s’asseoir et jouer à la PlayStation jusqu’à ce que vous ayez terminé votre tournoi de poker.
4. La valeur de vos jetons
Tous les joueurs de poker savent qu’il n’y a rien de plus précieux que les jetons. C'est notre carburant, impossible d’avancer sans eux.
Mais quand mes enfants sont nés, j’ai découvert qu’il y avait des choses plus précieuses. Et c’est ainsi que j’ai compris l’importance de chaque jeton.
Là, je parle du lait maternel. Oubliez l’or, les diamants ou les bitcoins. Quand vous avez un nouveau-né, la chose la plus importante est le lait.
« Pourquoi ne pas lui donner du lait en poudre ? », m’a demandé le docteur après la naissance.
« Parce que ce n’est pas une vache. »
Et puis chaque tétée devient un cauchemar vu la quantité de gaz que produit le lait en poudre.
Le lait maternel devient donc la denrée la plus précieuse au monde. N’en gâchez pas une goutte.
5. L’art de se contrôler
Au poker, il faut apprendre le « contrôle », et avoir un nouveau-né est parfait pour ça.
Impossible de contrôler les pleurs de son bébé, ses repas ou quoi que ce soit. Inutile donc de se créer de l’anxiété autour de circonstances sur lesquelles on n’a aucun contrôle.
Quand un bébé pleure, il faut avoir de l’empathie plutôt que de la frustration.
On ne peut pas non plus contrôler le deck, le croupier ou les autres joueurs. Réagir avec anxiété ne peut que vous désavantager.
6. Comment masquer vos tells
Martin Jacobson est l’une des présences les plus impressionnantes autour d’une table de poker. Il a une manière de créer une aura intense et impénétrable que j’adore.
J’ai piqué son approche pour mon bébé. J’arrive à passer des heures à tourner en rond dans la pièce avec elle.
Elle dort profondément. Mais dès l’instant où on la pose dans son berceau, elle est aussi énergique que Will Kassouf sous coke.
Elle passe son temps à bluffer et je me fais avoir à chaque fois. Je ne peux la poser que si je suis prêt à faire pareil. Je dois être imperturbable.
Si je la regarde dans les yeux, elle sait que je bluffe. Il faut que je la pose lentement pour qu’elle pense que je suis toujours à côté d’elle.
7. Agir
Pour devenir un excellent joueur de poker, vous devez avoir quelques atouts dans la manche. C’est pareil pour un nouveau-né.
Le seul objectif est d’arriver à l’endormir aussi souvent et aussi vite que possible. S’ils pouvaient dormir jusqu’à ce qu’ils sachent parler et marcher, comme la Belle au bois dormant, ça m’irait.
C’est comme ça qu’on développe des stratégies. Par exemple, vous ne chantez la musique de Dirty Dancing QUE quand vous avez vraiment besoin qu’il dorme.
Vous chantez la musique de Rocky quand vous changez sa couche pour éviter qu’il ne s’agite.
Vous le bercez, vous chantonnez, vous faites des kilomètres, tout ça pour 2 ou 3 heures de bonheur.
8. Passer des heures à table
Si vous êtes spécialiste des cash games, vous savez que le temps que vous passez à table dépend de la présence ou non d’un fish. Et puis parfois le fish est une baleine et vous y passez 24 heures. Et ça, c’est dur.
Heureusement, avoir un nouveau-né aide à se préparer pour ces longues sessions. Non seulement vous restez debout pendant les 42 heures que dure l’accouchement, mais ensuite, vous ne dormez plus que 2 ou 3 heures pendant les 3 prochaines années.
C’est le meilleur entraînement. Et c’est encore mieux si vous êtes une femme, parce qu’il est probable que vous ne puissiez ni vous asseoir ni vous allonger pendant au moins 6 semaines après avoir accouché d’un objet de la taille d’une pastèque.
9. L’art de la patience
L’impatience ne rapporte rien au poker. Il faut savoir rester calme.
Vous ne pouvez pas jouer les mains qui ne rapportent rien juste parce que vous vous ennuyez. Vous ne pouvez pas vous lasser de vous coucher.
Vous ne pouvez pas laisser votre adversaire à grande gueule vous pousser à jouer alors que vous n’avez pas les bonnes mains.
Si vous n’avez pas assez de patience avec votre bébé, vous allez devenir fou et votre enfant aura de sacrés complexes à raconter au psy.
Les bébés sentent la peur à 1 kilomètre. Et s’ils sentent que vous êtes impatient, ils feront de votre vie un enfer.
Apprenez à méditer pendant que vous marchez dans toute la maison pour l’endormir, la qualité de votre jeu ne pourra qu’en bénéficier.
10. L’importance d’avoir des mentors
Si vous voulez devenir un très bon joueur, trouvez quelqu’un qui peut vous soutenir et vous montrer les ficelles.
C’est le meilleur moyen d’arriver au sommet, mais il faut choisir la bonne personne.
Par exemple, s’attacher les services d’une doula pour l’accouchement vaut de l’or. Si vous choisissez la bonne personne, votre vie sera bien plus facile.
Avoir un nouveau-né apporte énormément d’expérience. N’essayez pas de tout faire tout seul.
Profitez de l’expérience de ceux qui l’ont fait avant vous.
-----
Tony Hachem, de jeune père à finaliste des WSOP APAC
(10/10/14 - par Josh Bell)
Difficile de concilier la vie de jeune papa avec le poker ? Peut-être, mais pas pour Tony Hachem. Le pro australien (et frère de Joe) semble pour l'instant très bien se débrouiller puisqu'il a terminé 8ème du Terminator à 1650$ des WSOP APAC, à peine 11 jours après être devenu papa.
Hachem a fait du chemin depuis son arrivée dans la Crown Poker Room il y a deux jours, arborant ces cernes si caractéristiques des nouveaux parents. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'avait pas l'air prêt à passer la journée autour d'une table de poker.
« Quatre jours que je ne suis pas sorti de chez moi » lançait-il à l'ouverture du Day 1 du tournoi 4 de ces WSOP APAC 2014, sans savoir qu'il en atteindrait la table finale (8ème, pour 6 077$).
Concilier poker et paternité
Hachem est actuellement en train de chercher l'équilibre entre son nouveau grand amour, Eliana Lulu Hachem, et son premier grand amour, le poker.
« Je me suis déjà rendu compte que je regarde des photos de ma fille sur mon téléphone toutes les cinq minutes pendant que je joue » explique Hachem.
« J'ai même eu les larmes aux yeux lors d'une pause tellement elle me manque. »
C'est la première fois que Hachem rejoue au poker depuis la naissance de sa fille, ce qui n'est pas très étonnant compte tenu du fait qu'elle est née il y a moins de deux semaines. Et s'il ne s'était pas agi des WSOP APAC, il y a fort à parier qu'il aurait fait l'impasse.
Mais le poker reste la passion de Hachem, il n'a pas pu résister.
Hachem : « C'est essentiel de sentir qu'on me soutient »
« J'ai vraiment beaucoup de chance que ma femme accepte tout ça, » nous confie Hachem. « Avant même qu'on se marie, elle savait que le poker était ma passion. Elle me soutient quoi que je fasse, et moi aussi. »
« Notre relation est bâtie sur ce compromis et nos familles nous soutiennent énormément. Cela nous aide beaucoup et me permet de faire ce que j'aime. »
L'avantage des WSOP APAC, c'est que les Series ont lieu à Melbourne où habite Hachem et que sa femme et sa fille ne sont donc jamais très loin de lui.
« Je n'ai pas encore eu l'expérience d'être loin d'elles, mais je sais déjà que ce sera difficile. J'aime le poker, donc il va juste falloir trouver l'équilibre. Heureusement que Skype existe ! »
Certes sa fille et sa femme lui manque, mais la paternité a aussi poussé Hachem à voir différemment la vie, le futur et l'argent.
« Mon enfant et ma famille sont mes priorités, je travaille dur pour leur assurer une sécurité financière et une belle vie. »
« Heureusement, j'ai aussi accompli certaines choses en dehors du poker, notamment en montant ma propre entreprise, donc j'ai plutôt confiance en l'avenir.
Mais ce sera quand même difficile. »
Le moment parfait pour devenir père
À 41 ans, Hachem assure pourtant que ce n'est pas le poker qui l'a poussé à devenir père si tard.
« Tout est une question de timing, » explique-t-il. « Quand Joe a gagné le Main Event des WSOP en 2005, c'était du timing. Le boom du poker, c'était du timing. Rencontrer ma magnifique femme, c'était aussi une question de timing. »
Quand quelque chose doit se faire, elle se fait. Que ce soit les dieux du poker d'un côté, ou le fait que ma mère soit morte il y a un an et qu'aujourd'hui nous ayons cette magnifique petite fille. Tout est question de timing. »