La nouvelle loi portugaise sur les paris et les jeux d’argent vient d’être ratifiée et ouvre des perspectives prometteuses aux joueurs de poker portugais, espagnols et du reste de l’Europe.
L’attente, interminable, a enfin été récompensée. La loi a été votée et elle répond parfaitement aux attentes des joueurs, en permettant notamment l’accès aux sites internationaux et en n’imposant aucune taxe.
Les points les plus importants de cette loi, en ce qui concerne les joueurs de poker, sont :
- Accès international : ceux qui jouent depuis le Portugal pourront continuer à se confronter aux joueurs du monde entier. Il s’agit d’un modèle similaire à celui d’un pays comme l’Estonie où, s’il faut bien une licence exclusive pour pouvoir opérer une salle de jeux virtuelle, les joueurs peuvent cependant continuer à jouer contre les joueurs du .com et des autres pays suivant le même modèle.
- Imposition zéro : d’après le décret qui vient d’être passé, le jeu en ligne suivra le même modèle d’imposition que les jeux de hasard “physiques”, c’est-à-dire à l’heure actuelle aucun impôt sur les gains, puisque ce sont les opérateurs eux-mêmes qui payent des impôts.
Le décret entrera en vigueur le 28 juin prochain, 60 jours après avoir été promulgué.
Le texte de loi complet est accessible (en portugais) sur le lien suivant : https://dre.pt/application/file/67096527
Les opérateurs de jeu en ligne devront régler 15% de leurs revenus jusqu’à 5 millions. Au-delà, les impôts seront calculés selon les bénéfices annuels totaux, mais ne représenteront jamais plus de 30%.
La France vers le partage des liquidités
Les bonnes nouvelles pour les joueurs de poker ne s’arrêtent pas là, notamment pour nous autres, puisqu’il semblerait que la France soit en passe de modifier sa loi de régulation du jeu en ligne !
Pour la première fois depuis l’entrée en vigueur de cette régulation, le gouvernement se montre ouvert à la possibilité de la modifier pour favoriser le partage des liquidités avec les autres pays, quelque chose que réclament les joueurs depuis déjà longtemps.
Il faut dire que le dernier rapport trimestriel de l'ARJEL ne se montrait pas des plus positifs, avec des résultats toujours plus en baisse pour le poker en ligne (chute de 15% des mises en cash games, et -7% pour le Produit Brut des Jeux (PBJ) pour les opérateurs). Suffisant pour enfin tirer la sonnette d'alarme et se montrer plus ouvert ?
La semaine dernière a eu lieu une réunion entre Christian Eckert (Secrétaire d’état au Budget) et Charles Coppolani (Président de l’ARJEL), à l’issue de laquelle tous deux se sont montrés optimistes quant au futur du partage des liquidités.
Cet amendement pourrait ouvrir de nouvelles perspectives en Europe, qu’il s’agisse de partage des liquidités entre la France, l’Espagne et l’Italie, ou d’un partage commun à toute l’Europe. L’Espagne et l’Italie y ont toujours été plus favorables que la France, mais la perspective de modification de la loi française ouvre énormément de possibilités.
A noter que l'autorisation de nouvelles variantes (elles aussi réclamées de longue date par les joueurs) ne serait pas non plus écarté. Pourra t-on donc enfin rejouer au Stud ou à l'Omaha Hi-Lo sur les salles en ligne françaises ?
Bien qu’il s’agisse évidemment de bonnes nouvelles, il faut savoir que ces changements, s’ils se concrétisent, n’auront pas lieu avant la fin de l’année puisque cet amendement ne pourra être voté avant le mois de septembre, lorsque l’ARJEL et les autres autorités de régulation se réuniront.
D’ici là, célébrons le fait que les choses avancent et que l’horizon des joueurs de poker européens s’éclaircisse.
Bonjour,
Quelle est la date exacte de cet article?
Bonjour, la date exacte est le 5 mai 2015.