Et si les super-héros pouvaient nous donner de bons enseignements pour progresser dans la vie, et notamment devenir meilleur au poker ?
Vingt-six heures de Daredevil sont actuellement disponibles sur Netflix, pour votre plus grand plaisir.
Personnellement, j’en ai savouré la moindre seconde.
Cette série originale produite par Netflix a révolutionné le genre des superhéros. Ils ont aussi créé un personnage qui a tout pour avoir du succès dans le poker.
Alors avant de regarder tous les épisodes de la série d’un coup, prenez un instant pour réfléchir à ces neuf qualités qui font que Daredevil serait un joueur de poker exceptionnel ou un coach mental génial. De quoi vous inspirer pour votre propre « boîte à outils ».
1. Il a un boulot
Nous sommes tous passés par là. La journée au bureau, à gagner des broutilles en faisant quelque chose qu’on déteste.
Le réveil sonne. On va pointer. On rentre à la maison. On embrasse sa femme. On embrasse son fils. On mange. On se douche.
Puis on va faire un tour au pub en bas de la rue pour passer la nuit à jouer au poker. Et c’est le bonheur.
Daredevil n’est pas un milliardaire comme Bruce Wayne ou Tony Stark. Matt Murdock se bat pour pas grand-chose, d’après les saisons 1 et 2.
Mais il s’en fiche de ce qu’il se passe la journée. Comme tous les joueurs de poker, sa vraie vie c’est la nuit. Quand il déchire sa chemise et hurle à la lune. Le bonheur.
2. 10 000 heures à tout défoncer
Je termine toujours mes interviews en demandant aux joueurs professionnels ce qu’ils feraient s’ils avaient 10 000 heures pour travailler à quelque chose.
La théorie, d’après Malcolm Gladwell, c’est que si l’on passe 10 000 heures à travailler intensément sur quelque chose, on devient maître en la matière.
La plupart des joueurs donnent la même réponse : « Jouer encore plus au poker. »
Daredevil n’est pas Superman. Il n’était pas un superhéros à sa naissance. Il en est devenu un en y travaillant toute sa vie. Il a travaillé. Il a saigné. Il a travaillé. Il a saigné. Il a passé 10 000 heures à apprendre comment tout défoncer. Réfléchissez-y.
3. Trouver un grand mentor
Daredevil n’était pas tout seul lorsqu’il s’est lancé dans cet apprentissage. Il avait un mentor. Un guide idéal.
Aveuglé par des déchets radioactifs, ce qui lui a permis d’aiguiser le reste de ses sens, Daredevil a bénéficié de l’enseignement d’un autre aveugle, Stick.
Dans n’importe quel domaine, le meilleur moyen d’atteindre le sommet est de trouver le meilleur et de trouver comment il peut vous aider à atteindre son niveau.
Je suis sûr que Stick se pose là en tant que « vieil aveugle dont les autres sens sont sur-aiguisés et qui peut se battre comme Bruce Lee ».
Alors, qui est dans votre top 3 poker autour de vous ?
4. Il est toujours dans le moment présent
Le pouvoir de voyager dans le temps serait terrible pour un joueur de poker. S’ils ne sont pas en train de penser à un bad beat arrivé il y a dix mains, ils pensent aux bad beats qui viendront dans dix mains.
Le secret pour réussir dans le poker, c’est de prendre les mains les unes après les autres. C’est un état d’esprit qui demande énormément de présence.
Une présence qu’a Daredevil. Spiderman est toujours en train de se morfondre que son oncle bidule soit mort. Batman fait toujours des cauchemars sur des chauves-souris.
Daredevil ? Le gars qui a des filles canon à côté de lui alors qu’il ne peut même pas les voir ? Est-ce qu’il se plaint de l’accident qui lui a volé ses yeux ?
Non, non, non. Il se concentre sur le PRÉSENT.
5. Faiblesses
Daredevil n’est pas parfait. C’est un homme. Il se fait régulièrement cogner. Mais ce que j’aime chez le sauveur de Hell’s Kitchen, c’est qu’il essaye constamment de corriger ses faiblesses.
Regardez son costume par exemple. Dans la première saison, il esquivait les balles en ne portant qu’un collant sur son visage.
Puis il a rencontré Melvin Potter et, bim ! Corrigé. Maintenant il a un costume pare-balles.
Nous avons tous des faiblesses dans notre jeu. L’essentiel, c’est de les reconnaître et de les corriger.
6. Éviter les balles
Phil Hellmuth y arrive. Daredevil aussi. Et vous pouvez le faire aussi. Il suffit d’y croire.
7. Le justicier
Je ne dis pas que les joueurs qui donnent leur argent à Raising for Effective Giving (REG) sont des justiciers, mais il y a un lien.
Daredevil sort la nuit pour battre les méchants et rendre le monde plus beau. Les membres de REG utilisent l’argent des autres pour faire la même chose.
Si vous cherchez un but, pourquoi pas ?
8. Persévérance
Daredevil se prend des coups. Souvent. Mais il se relève à chaque fois.
Il continue à se battre. Tous les joueurs de poker ont ça dans le sang.
Les bons joueurs n'abandonneront jamais, et continueront d'essayer de tout faire pour être le meilleur, et gagner le prochain tournoi.
9. Le facteur « Annette Obrestad »
Annette Obrestad a un jour remporté un sit’n’go de 180 joueurs sans jamais regarder ses cartes.
Daredevil ne peut rien voir du tout.
Parfois, il n’y a pas besoin de voir vos cartes pour savoir quoi faire. Ne l’oubliez jamais quand vous jouez au poker...