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Vanessa Hellebuyck : « A 15 ans je chantais au Japon ! »

On connaît Vanessa Hellebuyck pour être la première (et toujours la seule) Française à avoir rapporté un bracelet des World Series of Poker. Mais la Parisienne a bien plus que le poker comme corde à son arc.

Celle que l'on pourrait surnommer la reine de cœur pour sa gentillesse est en effet aussi une musicienne accomplie, fut une star au Japon, et est une énorme passionnée de jeux.

PokerListings a eu la chance de pouvoir faire mieux connaissance avec Vanessa et d'aborder tous ces sujets, en commençant naturellement par un retour sur sa victoire historique.


Ce sont donc les WSOP qui t’ont fait connaître du grand public en France grâce à ta victoire dans le Ladies Event en 2010. Le fait d’être la première et toujours la seule Française à l’heure actuelle à avoir un bracelet te procure une certaine fierté j'imagine ?

Oui, je te mentirais si je te disais l’inverse.
Le fait d’être la seule est à mon sens moins important que d’avoir été la première à en avoir gagné un. Car je souhaite quand même qu’il y ait d’autres performances françaises. Si une Française gagne le Ladies, je ne me dirais pas « elle m’a détrônée ». Je ne suis pas quelqu’un de jaloux.

Mais c’est effectivement une fierté et ça le restera quoi qu’il arrive.

Tu avais battu 1 053 joueuses pour aller chercher ce titre. J’ai lu que tu disais être en rush cette année-là, mais avais-tu une stratégie mise en place, voire un secret ?

J’avais une stratégie mais elle aurait pu échouer, comme beaucoup de fois. Disons que j’ai suivi une ligne de conduite.

J’étais habituée aux tournois Ladies, j’avais dû faire un seul tournoi mixte dans ma vie, donc je connaissais bien la cible. Ma stratégie est venue assez naturellement, je l’ai développée à partir de quelque chose que j’avais remarqué chez moi : les joueuses et même les gens à l’époque avaient tendance à jouer assez serré, alors que moi au début je jouais quasiment comme une dégénérée. (rires)

Vanessa Hellebuyck bracelet WSOP
"Être la première restera toujours une fierté."

Alors évidemment j’ai été obligée de me calmer un peu avec le temps, mais dans un field féminin ça faisait un carnage. Ce style de jeu n’était pas encore très à la mode, même si Gus Hansen avait un peu amené ça chez les hommes.
On m’avait prévenue que les Américaines jouaient très serré, donc je m’étais dit que j’allais jouer large.

Comme le tournoi est assez lent mais avec peu de jetons au départ, j’ai choisi de prendre des risques au début (à l’inverse d’un tournoi « normal ») pour essayer d’avoir beaucoup de jetons et ensuite rouler sur la table. C’est un plan de jeu à quitte ou double, mais une fois lancée tout roule.

Du coup j’étais super bien placée en jetons durant tout le tournoi, sauf en table finale où j'arrivais 5è sur 9.

Et cette table finale justement, comme ça s’est passé ?

En fait, j’ai eu la chance de ne pas avoir de jeu au début. Du coup, j’ai passé très longtemps sans jouer, à attendre mon heure. D’autant qu’il y avait une Danoise que je redoutais énormément parce que je l’avais eue à ma table tout le jour 2.

Pendant ce temps-là 2 ou 3 joueuses avaient déjà sauté.

Avec ton rush tu devais aussi être en confiance.

Ladies Event des WSOP en 2010
"Dans un tournoi Ladies mon jeu large faisait un carnage."

Oui, mentalement j’étais au top. Très solide. J’y croyais énormément et j’étais remontée à bloc. Ça aide.

Mais je voulais aussi arriver à rester patiente et ne pas prendre de mauvaises décisions. Là, même en étant patiente ça a vraiment duré longtemps. En dehors d’une erreur, je m’y suis tenue.

Ensuite, une joueuse qui avait assez peu de jetons est allée à tapis avec une paire de 2, alors que j’avais paire d’as.
Puis après avoir éliminé la troisième, je me retrouve avec 5 fois le tapis de ma principale concurrente, ça aide.

Le heads-up n’a pas duré très longtemps, une demi-heure je dirais. Je ne lui ai laissé aucun répit, j’ai joué tous les coups. Je partais avec un avantage énorme.

Tu as d’autres anecdotes sur ce tournoi ?

Oui il y a eu quelque chose d’assez drôle : il y avait quelques hommes inscrits, disons environ un par table. Je me souviens que dès que j’en sortais un, les filles me filaient des billets de 50 dollars. (rires) C’était sympa je me disais que j’allais rentrer dans l'argent rien que comme ça. (rires)

Vanessa Hellebuyck Ladies Event WSOP 2010
"Les autres filles me donnaient des billets de 50 quand j'éliminais un homme."

Elles étaient vraiment remontées qu’ils soient là, c’était fou.
Personnellement je m’en moque mais je comprends leur point de vue. Je me souviens notamment que Gaëlle Baumann avait critiqué le fait que les hommes participent, et je comprends tout à fait. L’idée, c’est que beaucoup de femmes n’osent pas trop jouer au poker et choisissent le Ladies Event justement pour être « tranquilles ».

En soi, s’il y a 3% d’hommes, pour moi ça ne change pas grand-chose. Mais si j’étais un homme, je ne m’y serais pas inscrite quoi.
Enfin je dis ça, mais j’ai bien fait un « Men Only » organisé par Barrière, en cravate et tout. (rires) D’ailleurs les joueurs l’ont très très mal pris, alors que moi je trouvais ça assez drôle.

Les tournois Ladies ont beaucoup changé ?

Ça fait longtemps que j’en ai pas fait, le dernier devait être à Deauville… Mais oui, ça a énormément changé. C’est beaucoup moins facile.

Déjà, il y a beaucoup plus de joueuses. Peut-être pas en France, mais ailleurs. Pour le reste, c’est comme chez les hommes, le poker évolue.

À l’époque, j’arrivais à faire coucher des mains incroyables juste en jouant super large. Maintenant, c’est plus compliqué.

Pour en revenir à ta victoire, qu’est-ce qu’elle t’a apporté ?

Vanessa Hellebuyck victoire WSOP 2010
"J'ai mis longtemps à réaliser."

Mon bracelet, déjà. (rires)

Beaucoup d’étonnement, après coup. Je n’en revenais pas, même si j’étais super confiante avant le tournoi. Mais de la à le faire... J’ai mis très longtemps à réaliser. Ce rush sur un an et demi c'était quand même fou.

J’avais l’impression d’arriver juste au bon moment, entre la réussite et le fait que c’était plus facile à l’époque.

Cette victoire m’a aussi permis de bosser pour AB Télé. Je commentais les WPT pour le groupe sur Lucky Jack et RTL9 avec Grégory Ascher. J’ai fait ça pendant 3 ou 4 ans et j'adorais ça.
Pour moi, ça valait plus qu’un contrat de sponsoring car c’était un vrai métier, beaucoup plus pérenne. Je suis mère de famille, c’est quelque chose d'important.

Après, j’ai dit non à certains sponsors, c’était peut-être une erreur. Mais par rapport à ma famille je voulais rester en France. Au final, j’ai fait 2 jours chez PokerStars, un an chez Turbo Poker, 6 mois chez Poker 770… Une vraie mercenaire ! (rires)

Je cherchais le juste milieu entre le poker et ma famille, ce n’était pas évident. Après ça, il y a eu plusieurs bad beats : l’ARJEL, le Black Friday, le fisc…

Sur ta page Hendon Mob, on peut voir que tu n’as plus de résultats en tournois entre 2013 et 2016. Avais-tu arrêté de jouer, ou peut-être uniquement en ligne ?

Je ne jouais plus du tout, tout simplement.

J’étais aux commentaires donc, et puis à côté de ça j’ai aussi toujours travaillé dans la musique, notamment en donnant des cours de piano au Conservatoire.

Au final, tu ne sembles jamais vraiment t'être considérée comme une joueuse de poker.

Ah ça non, jamais. En fait, il n’y a que le fisc qui me considère comme une joueuse pro. Même aux WSOP, j’étais en catégorie amateur.

Vanessa Hellebuyck souriante
"Le poker est juste une passion pour moi, au même titre que beaucoup d'autres jeux."

J’adore les jeux vidéo, alors si je suis pro de poker, ça veut dire que je suis aussi pro de Hearthstone et pro de PlayStation. En fait, c’est juste des énormes passions.
D’ailleurs ça ne me dérangerait pas de continuer à jouer au poker en étant juste à jeu, juste pour le plaisir sans que ça ne me coûte d’argent.

J’adore le poker, mais c’est devenu de plus en plus compliqué d’y jouer. Le terrain n’était pas propice, j’ai préféré m’en éloigner. Il fallait être raisonnable.

Du coup peux-tu nous en dire plus sur ce qu’il se passe avec le Fisc au juste ?

Une procédure est en cours, donc je ne peux pas trop en parler. Mais ce que je peux dire, c’est que ça a été une énorme surprise, encore plus que mon bracelet. (rires)
Disons que sans rentrer dans les détails leurs pénalités elles font pas semblant !

Le nœud du problème, c’est la frontière entre joueur professionnel et amateur/occasionnel, il n’y a aucune définition en fonction du nombre de tournois par exemple. C’est totalement flou. L’essentiel, c’est que les choses soient bien définies. Peut-être que quand j’aurais l’âge de Doyle Brunson on saura. (rires) Et j’espère que ça pourra aider. Mais pour l’instant, aucune certitude.

C'est long, mais maintenant je le prends avec philosophie. Je ne veux pas que ça gâche tout. J’ai eu la chance de gagner, je ne pensais pas que les choses se passeraient comme ça, mais ça reste matériel, quelque chose qui est toujours passé après beaucoup d'autres pour moi. Alors je relativise et ça va beaucoup mieux.

Pour revenir à un sujet plus réjouissant, en mars a eu lieu le Tanger Poker Festival, où tu as fait partie d'une « équipe de France » (qui a gagné) et où tu as eu l’air d’avoir apprécié l’expérience. Alors qu’est-ce qui te motive le plus : la compétition ou t’amuser ?

Les deux. M’amuser est indispensable, mais comme j’ai beaucoup joué dans ma vie gagner prend aussi un sens important. Je n’ai pas de problème avec le fait de perdre, mais je vais m’en vouloir à moi-même car je veux progresser. Ou changer de jeu.
Par exemple je suis nulle aux échecs, je ne vais pas insister, ni jouer contre Almira (Skripchenko).

En tant que pianiste j’ai fait beaucoup de concours aussi, et j’aime bien être première. Je suis une fonceuse, une winneuse. Après ça reste dans l’amusement.

France vainqueur Coupe des Nations Tanger poker festival2
Au Tanger Poker Festival en mars, encore victorieuse !

Et puis ce tournoi était sympa aussi comme je ne joue presque plus, et ça m’a aussi permis de revoir des amis, notamment les Gérin qui vivent à Marrakech.

On sait donc que tu es une grosse joueuse, mais quand et comment es-tu tombée dans le poker ?

Je jouais à beaucoup de jeux avec mon mari et mon frère qui est un gros geek comme moi et qui a 10 ans de moins.

Quand mon frère s’est mis au poker il ne me parlait que de ça et a commencé à moins jouer à nos jeux à nous. Moi je n’y comprenais rien donc ça m’a énervée (rires). Du coup j’ai craqué, c’était en 2008.

J’ai ensuite joué un an en play money (argent fictif). Mais le poker sans enjeu n’était pas toujours marrant car les gens y font n’importe quoi. Même si j’étais millionnaire en argent fictif. (rires) J’ai donc fini par mettre 50$ sur Full Tilt à l’époque.

De ce qu’on peut voir de toi on ressent que tu transpires la gentillesse. Ce qui ne doit pas toujours être facile à concilier avec le poker où il ne faut justement pas trop l’être. As-tu des conseils pour celles et ceux qui sont trop gentil(le)s ?

C’est vrai que je suis une Bisounours ! Mais j’arrive à changer quand je joue car comme je le disais je veux gagner. C’est un petit côté schizophrène. Pareil quand je joue du piano, je veux toujours battre les autres.

Zidane Materazzi coup de boule
"Tilter à cause de quelqu'un d'autre c'est fou !"

Le tout est de savoir faire la part des choses.

Par exemple ça m’est arrivé de sympathiser avec des joueuses dans le Ladies, dont une Américaine avec qui on se tapait dans le dos. Mais à un moment je lui ai fait un gros bluff qui lui a coûté pas mal, elle l’a mal pris et elle est partie en pleurant !

Je me suis sentie super mal. Mais c’était le jeu, et il faut jouer le jeu. Il n’y a pas de collusion avec moi, même si c’est ma mère. (rires)

Que penses-tu du trash-talk et de joueurs comme Tony G ou William Kassouf qui fait le buzz dernièrement ?

Moi je ne le fais pas mais ça me fait marrer. Si on me le fait, ça ne va pas me démonter.
Il ne faut pas tomber dans le panneau, car même si le mec joue moins bien que toi il va avoir un avantage énorme. C’est quand même dommage de tilter juste à cause d'un gars qui parle. Au final tu peux arriver à faire « une Zidane » à la Coupe du Monde.

Tilter pour ses propres raisons est encore différent de tilter à cause de quelqu’un. Si je vois cette faille chez un adversaire je vais bien l’exploiter.

Il faut prendre le poker avec philosophie, et aussi lire « L’art de la guerre » de Sun Tzu. C’est un livre qui m’inspire beaucoup notamment sur comment gagner. Beaucoup de ses principes sont souvent basiques, mais si tu les appliques les choses se passent mieux.

Qu’est-ce que le poker a pu t’apporter d'autre ?

Vanessa Hellebuyck poker
"Le body language est passionnant et utile dans plein de domaines."

J’avais travaillé les tells et le body language avant de jouer. C’est quelque chose que j’aime beaucoup encore aujourd’hui, et je pense que le poker m’a fait progresser dans cet univers-là. Je lis beaucoup mieux les gens et je vois des choses que je ne voyais pas avant.
Car les tells par définition ça va super vite. Tu peux tout à fait être empathique sans saisir l’instant ni réceptionner ces signaux.

Ça peut servir dans beaucoup de domaines, et je vais d'ailleurs pouvoir m’en servir de manière professionnelle notamment pour mes projets dans la communication.
Tu peux même travailler les tells aussi chez les enfants.

J’avais lu pas mal de choses, regardé des vidéos, par exemple celles où ils montrent les présidents, les chefs militaires… Ou encore comment la peur s’exprime différemment pour un Africain, un Asiatique, un Caucasien… Il y a toujours des petites différences culturelles c’est ça qui est intéressant.

Au poker en live en tout cas ça joue beaucoup. Phil Hellmuth par exemple, sans son talent pour lire les tells je ne sais pas combien il aurait eu de bracelets...
Quelqu’un comme Davidi Kitai dont j'aime beaucoup l'approche et comprendre son analyse, se repose aussi beaucoup sur ce langage du corps. Tu n’es pas prisonnier de tes cartes quand tu sais ce qu’a l’autre.

Si tes filles souhaitent se mettre au poker, que leur diras-tu ?

De jouer live à Vegas. (rires)

Je ne peux pas dire « ne faites pas ce que j’ai fait », alors je leur dirais que la clé c’est la gestion de bankroll, et que si elles maîtrisent ça tout le reste ira bien.
Mais après elles ne sont pas attirées plus que ça par le poker.

Peux-tu nous parler de ton autre passion, la musique et surtout le piano ?

Vanessa Hellebuyck piano
Le piano, une autre grande passion.

J’ai commencé le piano j’avais 5 ans. Mon père est musicien professionnel, du coup j’ai eu un enseignement au Conservatoire et ses conseils éclairés. J’ai aussi fait musique études donc on était à fond là-dedans.

A 15 ans je chantais au Japon, où j’ai même fait plusieurs albums. C’était une super expérience pendant 5-6 ans. J’avais fait des castings, notamment pour des comédies musicales. Comme c’est un petit milieu les choses vont vite et j’ai eu cette opportunité, d’autant qu’au Japon ils aiment bien la France.

J’ai eu la chance de beaucoup voyager grâce à la musique et au poker.

D’autres coups de cœur à part le Japon ?

J’ai adoré Prague, Dublin. Vegas évidemment car c’est l’endroit où j’ai gagné et c’est forcément quelque chose de fort. Marrakech c’est un super endroit aussi.

Après le problème c’est que j’ai peur de l’avion ! Du coup quand je le prends ça me motive à gagner derrière. (rires)
Francis Cabrel a d’ailleurs écrit une super chanson « J’ai peur de l’avion ». Les paroles me font beaucoup rire, il n’y a que les gens qui ont peur qui peuvent comprendre.
(voir: https://www.paroles.net/francis-cabrel/paroles-j-ai-peur-de-l-avion NDLR)

Noël approche… Quels sont les 5 jeux de société que tu conseillerais ?

On doit en avoir 200 à la maison, ça va être difficile. (rires)

1) Gosu, un jeu de cartes. Ce n'est pas parce que c'est un ami qui l'a fait, mais c'est un jeu génial. (fiche sur Tric Trac)
2) Small World (fiche sur chez son éditeur Days of Wonder)
3) Munchkin, un jeu de cartes déjanté pour les rôlistes avec plein d’extensions, mais facile à jouer. (fiche sur Tric Trac)
4) Citadelles. C’est un peu le must du jeu de cartes. (fiche sur Tric Trac)
5) Et je conseille un jeu qui me fait bien rire et super facile auquel je joue avec ma fille, Le poker des cafards.

Question subsidiaire : Un lien de parenté avec l’ancien footballeur David Hellebuyck ?

Oui c’est un cousin de mon mari, mais je ne le connais pas. En plus il a joué à Nice où j’ai de la famille. Il faudrait que j’arrive à le croiser un jour.

Mais je suis nulle en foot. D’ailleurs les seuls jeux auxquels je ne joue pas... ce sont les jeux de foot. (rires)

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