Cela fait un moment que la tendance est aux footballeurs dans le poker : Ronaldo, Francesco Totti, Andrei Chevtchenko..., pour n'en citer que quelques-uns. Luis Suárez n’aura lui représenté le poker que quelques semaines, un triste record, son comportement lors de la Coupe du monde au Brésil lui ayant coûté son contrat avec 888Poker. Nous avons donc décidé de vous présenter les dix footballeurs potentiels qui seraient selon nous de bons ambassadeurs pour le poker et qui pourraient le remplacer.
Gardiens
Tim Howard (USA)
Il a à lui seul poussé à bout les joueurs portugais et belges lors de la Coupe du Monde. Très expérimenté, ce gardien de 34 ans compte 104 sélections avec l’équipe américaine et plus de 350 matchs de Premier League sous les couleurs de Manchester United et Everton.
De son look à son attitude irréprochable, il serait parfait pour représenter le poker lors de la réouverture du marché américain.
Guillermo “Memo” Ochoa (Mexique)
Elu deux fois “Homme du match” lors de cette Coupe du monde 2014, Memo a notamment permis à son équipe d’accrocher un nul contre le Brésil. Une performance que même le sélectionneur brésilien Felipe Scolari a tenu à saluer.
Au printemps, l’AC Ajaccio où évoluait Ochoa a été reléguée en Ligue 2. En fin de contrat, il est actuellement sur le marché et aurait reçu des dizaines d’offres.
Avec ses bouclettes et son image de bon gars, on l’imagine facilement en bonne tête d'affiche pour une salle de poker en ligne. Et puis son histoire est à peu près aussi incroyable que celle de Chris Moneymaker.
Manuel Neuer (Allemagne)
Neuer n’a pas tardé à impressionner tout le monde, démontrant à chaque match l’étendue de son talent (son arrêt à une seule main sur la frappe de Benzema en quart de finale, on en parle ?).
Il incarne mieux que quiconque la “poker face” sur le terrain, et nul doute que le marché allemand progresserait encore plus s’il se mettait au poker.
Joueurs de champ
Arturo Vidal (Chili)
Cet ancien joueur du Bayer Leverkusen est sorti de l’ombre et a reçu des offres des plus grands clubs du monde (Barça, Real, et la moitié de la Premier League).
A 27 ans, il s’est imposé comme le leader naturel de cette équipe chilienne un brin kamikaze. Chacun de ses tacles nous rappelait le kung-fu, une impression que sa coupe de cheveux a encore renforcé.
Nous sommes persuadés qu’il ferait aussi sensation à la table de poker. Surtout s’il faisait du multi-tables aussi intensément qu’il joue au football.
Toni Kroos (Allemagne)
Un quotidien l’a récemment surnommé “le croupier silencieux”. Et si l’Allemagne a remporté la Coupe du monde, c'est en partie grâce à l’efficacité de ce milieu de terrain.
Ah, et il est déjà plutôt bon au poker, comme il l’écrit sur son site : “J’adore le poker, je joue souvent chez moi. C’est vraiment un jeu génial dans lequel l’instinct, l’analyse de l’autre et le contrôle des émotions sont très importants.”
Il jouera sous les couleurs du Real Madrid la saison prochaine, et pourrait donc en profiter pour booster le marché espagnol.
David Luiz (Brésil)
Considéré comme l'un des meilleurs défenseur du monde (du moins avant le désastre du Brésil et ses performances calamiteuses), son coup-franc contre la Colombie a également fait de lui (pour un temps) le sauveur de tout une nation.
Et à côté d’un Ronaldo un peu empâté, il pourrait contribuer à développer les marchés hispanophones.
Marouane Fellaini (Belgique)
Difficile de ne pas remarquer Fellaini dans l’une des équipes les plus dangereuses d’Europe.
Avec son mètre 94 et son afro spectaculaire - qu'il a cependant depuis rasée - , c'est le genre de joueur qui ne passe en effet pas inaperçu en plus de ses qualités.
Même pas besoin de lunettes de soleil pour faire sensation dans la salle de poker donc.
James Rodriguez (Colombie)
Même la superstar du basket LeBron James a déclaré que James était son joueur préféré de la Coupe du monde après la victoire de la Colombie face à l’Uruguay en huitièmes de finale. Bon, c’était peut-être juste à cause de l’homonymie.
Avec 6 buts marqués, James a terminé meilleur buteur de la Coupe du monde, et son but lors du match contre l’Uruguay est le plus beau du tournoi.
L’année dernière, Monaco avait déboursé 35 millions d’euros pour la pépite colombienne. Aujourd’hui, il compte parmi les nouvelles stars du Real Madrid qui l'a recruté pendant l'été.
Entre son physique, son talent et son émotivité, on le compare souvent à Cristiano Ronaldo. Cependant, on imagine mal le Portugais se mettre au poker.
Entraîneurs
Miguel Herrera (Mexique)
Intenable sur le bord du terrain, il a poussé le Mexique a réalisé la meilleure performance de son histoire en Coupe du monde (à l’exception peut-être de celle organisée au Mexique).
Son exubérance a ravi les médias du monde entier et en a fait la coqueluche du web (voir : https://www.mirror.co.uk/sport/football/world-cup-2014/16-reasons-miguel-herrera-already-3784151).
A 46 ans, il pourrait même surpasser Phil Hellmuth en termes de grande gueule, et ce n’est pas peu dire. Par ailleurs, son physique changerait des starlettes métrosexuelles qu’on voit défiler.
Alejandro Sabella (Argentine)
L’entraîneur sud-américain est fascinant, non seulement par sa tactique minimaliste (l’Argentine a remporté tous ses matchs avec un seul petit but de différence avant d'échouer d'un seul but également en finale), mais également pour son look un peu androgyne.
Sa quasi-chute très théâtrale lors du quart de finale contre la Belgique a aussi fait de lui une star d’Internet.
Son style mafioso pourrait rappeler le bon vieux temps du poker, à l’époque de Sammy Farha, et tout le monde sait qu’un tacticien aussi précis pourrait faire des ravages.